<<Petite mise à jour du lundi 9 mars

J’ai peut-être sous-estimé le niveau d’énergie que la SEPAQ investit dans ce cas. Aujourd’hui j’ai rencontré des responsables du parc ainsi que de la SEPAQ qui voulait voir d’eux-mêmes ce qui se passe. Ils prennent le cas très au sérieux et investissent leur temps à mieux affronter ce type d’activité. Ils veulent aussi faciliter les communications entre tout visiteur et la gérance du parc. Ceci aurait pour but d’améliorer la gérance de problématique de tout genre. Il faut aussi comprendre que les parcs nationaux ç’a nous appartiens. En tant que Québécois on a un devoir de les protéger, don s’intéresser à ce qui se passe et travailler avec les autorités du parc pour mieux les informer.

Je veux remercier le Regroupement QuébecOiseux qui garde un intérêt continu dans cette histoire.>>

<<Petite mise à jour du samedi 7 mars

Une chose que j’ignorais au sujet de cette chouette au parc national des Îles-de-Boucherville, elle a attaqué une petite fille. L’incident s’est produit en début de soirée le samedi 28 février au cours d’une activité de randonné au flambeau dans le parc. Un peu passé la pinède en direction ouest sur le sentier du grand duc la Chouette a fait une passe qui a causé des égratignures sur le visage de la petite fille. Oui, il y a beaucoup de facteurs tels que des sons ou bien un pompon ou un collet de fourrure qui aurait pu provoquer cette réaction de la part de la chouette. Par contre, je ne peux m’empêcher de croire (mon opinion) que si la chouette n’était pas appâtée à un tel niveau extrême (quasiment tous les jours) elle serait peut-être un peu plus farouche et moins portée à chasser tout près de l’homme. Cet incident aurait pu être encore plus sérieux, j’ai vu des adultes subir de graves blessures au courant d’une attaque de chouette. Cet incident aurait pu avoir un impact sur le bien-être de la chouette qui aurait pu être blessé par un adulte en essayant de protéger la petite fille. L’appâtage dans un parc national en milieux de nature urbaine ou l’on retrouve des enfants et tout simplement déplorable.>>

Un gros merci aux autorités provinciales, les parcs nationaux (Sepaq) et le Regroupement QuébecOiseaux. J’apprécie le fait que vous avez tous pris du temps hier pour constater par vous même la problématique au parc national des Îles-de-Boucherville.

*** ARTICLE ORIGINAL ***

Depuis le mois de novembre dernier, une chouette rayée fait du parc national des Îles-de-Boucherville son domaine. Il y en a qui parlent de trois chouettes rayées, mais j’en ai seulement vu deux. Mardi, j’étais dans la région de Montréal (Québec, Canada) alors j’ai décidé d’aller jeter un petit coup d’œil.

Chouette Rayée appâter - parc national des Îles-de-BouchervilleChouette Rayée appâter – parc national des Îles-de-BouchervilleIl y a une rumeur qu’un photographe anglophone de la région de Montréal coach cette Chouette à l’appâtage sur une base quasi quotidienne. Hier, j’ai eu la malchance d’observer l’appâteur à l’oeuvre et de confirmer cette rumeur. Ce qui m’a vraiment surpris, c’est comment la Chouette s’est envolée vers lui dès son arrivée. En premier à une vingtaine de pieds et du coup perchée à moins de cinq pieds de lui.

Chouette Rayée appâter - parc national des Îles-de-BouchervilleChouette Rayée appâter – parc national des Îles-de-BouchervilleQuand le photographe s’est éloigné, la chouette l’a suivi comme un petit chien. J’ai rapidement réalisé que la chouette avait bel et bien associé l’humain avec de la nourriture, surtout avec ce photographe en particulier. J’ai décidé de les suivre pour quasiment une heure. Le photographe s’est assis sur une table de pique-nique en attendant que je quitte les entourages. Je suis éventuellement parti en gardant un œil sur lui. Aussitôt qu’il me croyait parti, il a commencé à appâter la chouette.

Je ne crois pas que ce photographe a l’intention de lui faire du mal. La triste réalité et que quand un animal sauvage a associé l’homme avec de la nourriture, il devient moins farouche et approche l’homme plus facilement. Ces contacts avec l’homme peuvent se prouver néfastes pour l’animal. La plupart des animaux dans les centres de réhabilitation s’y retrouvent souvent après une rencontre avec l’homme.

Chouette Rayée appâter - parc national des Îles-de-BouchervilleChouette Rayée appâter – parc national des Îles-de-BouchervilleAuparavant les visiteurs se faisaient harceler par un gros bonhomme zélé qui patrouillait le parc. Il était verbalement violent et démontrait du favoritisme pour ses amis. Il faisait tout pour empêcher les gens d’entrer dans l’aire de pique-nique en hiver pour les empêcher de voir le Grand-duc. D’un extrême à l’autre, il n’y a plus de patrouilles dans le parc et les gens font ce qu’ils veulent. À part de l’entretien des pistes que l’on peut entendre arriver a plus d’un kilomètre, il n’y a absolument aucune présence des employés du parc sur les pistes en hiver. Peut-être que Denis Henri peut faire quelque chose. Malheureusement, le dommage est fait depuis longtemps.

 

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